LYLO Zanzibar
L.YL.O. de Zanzibar, ou Les Yeux Les Oreilles de Zanzibar, fait référence à nos sens. J’ai voulu faire parler les murs sur lesquels on écrit, on tague, on colle une affiche, pour faire passer un message.
Stone Town est une ville historique. Elle se découvre par sa culture : un savant mélange d’Afrique, d’Arabie, d’Inde et d’Europe. Lorsqu’on débarque dans la ville, c’est d’abord son architecture que l’on découvre. Ici tout est en dehors du temps. Les allers et venues des touristes et des badauds dans les ruelles donnent vie en ce lieu. Chacun y a ses habitudes et s’en accommode.
Stone Town est une ville de proximité. Celui ou celle que l’on croise tous les jours n’est jamais loin. C’est peut-être un voisin. Mais peu importe.
Stone Town est faite de murs. D’une maison à une autre, le mur se prolonge. Ces murs qui semblent muets au premier regard nous regardent. Ils nous entendent aussi, prennent la parole et nous livrent des messages : « Demain une réunion à tel endroit » ; « Le nikkab est interdit à l’école » ; « Votez pour tel candidat. »…
Zanzibar est une île accueillante. Et Stone Town, une ville discrète et secrète. Par discrétion, j’ai choisis d’utiliser mon téléphone pour la découvrir et dévoiler ses secrets.
Nous possédons tous un téléphone. Il devient la plupart du temps un appareil photographique. Lorsqu’on voyage, nos photos « souvenir » se font à l’aide de notre téléphone. Il est visible partout et pourtant invisible : Visible parce que tout le monde s’en sert et invisible parce qu’on peut faire n’importe quelle image en toute discrétion.
Lorsque je me promenais dans les ruelles de Stone Town, les gens me reconnaissaient. Il me voyaient faire des images à l’aide de mon téléphone et parfois m’abordaient sans agressivité, essayant de comprendre ou d’apercevoir ce que je photographiais. Instants de communications, instants d’échanges.
Pour un natif des lieux ou un touriste, il est tout à fait normal de se faire photographier dos à un bâtiment, dans une ruelle, ou encore photographier un monument, un enfant, une personne vêtue d’une tenue traditionnelle, des objets. Photographier un mur interroge. Qu’a-t-il de spécial ? Pourquoi photographier ce mur ?
Photographier un mur provoque des réactions surprenantes : haussement des épaules, fous-rires, regards.
Le mur est la mémoire d’une ville. Il appartient à tout le monde et à personne. Chacun peut y laisser un message, qui peut être recouvert par d’autres messages. Alors on oublie, certains sont conservés, certains s’effacent ou résistent au temps.
Stone Town est une ville historique. Elle se découvre par sa culture : un savant mélange d’Afrique, d’Arabie, d’Inde et d’Europe. Lorsqu’on débarque dans la ville, c’est d’abord son architecture que l’on découvre. Ici tout est en dehors du temps. Les allers et venues des touristes et des badauds dans les ruelles donnent vie en ce lieu. Chacun y a ses habitudes et s’en accommode.
Stone Town est une ville de proximité. Celui ou celle que l’on croise tous les jours n’est jamais loin. C’est peut-être un voisin. Mais peu importe.
Stone Town est faite de murs. D’une maison à une autre, le mur se prolonge. Ces murs qui semblent muets au premier regard nous regardent. Ils nous entendent aussi, prennent la parole et nous livrent des messages : « Demain une réunion à tel endroit » ; « Le nikkab est interdit à l’école » ; « Votez pour tel candidat. »…
Zanzibar est une île accueillante. Et Stone Town, une ville discrète et secrète. Par discrétion, j’ai choisis d’utiliser mon téléphone pour la découvrir et dévoiler ses secrets.
Nous possédons tous un téléphone. Il devient la plupart du temps un appareil photographique. Lorsqu’on voyage, nos photos « souvenir » se font à l’aide de notre téléphone. Il est visible partout et pourtant invisible : Visible parce que tout le monde s’en sert et invisible parce qu’on peut faire n’importe quelle image en toute discrétion.
Lorsque je me promenais dans les ruelles de Stone Town, les gens me reconnaissaient. Il me voyaient faire des images à l’aide de mon téléphone et parfois m’abordaient sans agressivité, essayant de comprendre ou d’apercevoir ce que je photographiais. Instants de communications, instants d’échanges.
Pour un natif des lieux ou un touriste, il est tout à fait normal de se faire photographier dos à un bâtiment, dans une ruelle, ou encore photographier un monument, un enfant, une personne vêtue d’une tenue traditionnelle, des objets. Photographier un mur interroge. Qu’a-t-il de spécial ? Pourquoi photographier ce mur ?
Photographier un mur provoque des réactions surprenantes : haussement des épaules, fous-rires, regards.
Le mur est la mémoire d’une ville. Il appartient à tout le monde et à personne. Chacun peut y laisser un message, qui peut être recouvert par d’autres messages. Alors on oublie, certains sont conservés, certains s’effacent ou résistent au temps.