Dakar – Bamako
Il y a quelques années, j’avais vu un reportage à la télévision sur le tronçon ferroviaire Dakar-Bamako. J’avais envie de faire ce voyage, à la rencontre des populations et vivre au rythme africain.
Lorsque qu’en 2007, je me suis retrouvé invité à la biennale de Dakar, je me suis dis que c’était l’occasion ou jamais de réaliser ce rêve. Je me suis donc rendu normalement à la gare de Dakar, mais pas de train. Renseignements pris, personne ne sait quand le train arrive, ni quand il repart. Galère. Après deux jours d’attentes à Dakar, je décidais donc de me rendre à Bamako en car. Direction gare routière Pompier.
Dès la descente du taxi, je suis happé par un homme qui me demande où je vais ? « Bamako ! », je lui réponds. Il s’empare de mon sac et me demande de le suivre. Arrivé sur une plateforme, il me dit : « tu paies ici, c’est 25000Fcfa, on part dans 2 heures !». Il était 11 heures. Je paie, je m’installe dans le car et j’attends. Il fait plus de 40°c à l’ombre. J’ai soif, je dégouline de sueur. J’attends. J’ai l’impression d’être le seul à attendre, puisque tout seul dans le car. En fait, les passagers habitués savent que l’attente sera longue, donc s’installent hors du bus et bavardent entre eux. De deux heures, l’attente se transforme en six heures. L’impatience se fait ressentir, les passagers commencent enfin à râler. Pendant que des jeunes hommes chargent les bagages et les marchandises sur le bus, le chauffeur fait semblant de démarrer le car. Le moteur cale, Je doute de notre départ. Un mécanicien ausculte le moteur, j’entends des coups de marteau. Nouvelle tentative de démarrage, nous partons bientôt, il est 19 heures. Invitation au voyage, entre pannes, arrêts, changements de car, contrôles policiers. 3 jours de galères et de photos, entre prières du matin et pleurs d’enfants. Un voyage solidaire.
Lorsque qu’en 2007, je me suis retrouvé invité à la biennale de Dakar, je me suis dis que c’était l’occasion ou jamais de réaliser ce rêve. Je me suis donc rendu normalement à la gare de Dakar, mais pas de train. Renseignements pris, personne ne sait quand le train arrive, ni quand il repart. Galère. Après deux jours d’attentes à Dakar, je décidais donc de me rendre à Bamako en car. Direction gare routière Pompier.
Dès la descente du taxi, je suis happé par un homme qui me demande où je vais ? « Bamako ! », je lui réponds. Il s’empare de mon sac et me demande de le suivre. Arrivé sur une plateforme, il me dit : « tu paies ici, c’est 25000Fcfa, on part dans 2 heures !». Il était 11 heures. Je paie, je m’installe dans le car et j’attends. Il fait plus de 40°c à l’ombre. J’ai soif, je dégouline de sueur. J’attends. J’ai l’impression d’être le seul à attendre, puisque tout seul dans le car. En fait, les passagers habitués savent que l’attente sera longue, donc s’installent hors du bus et bavardent entre eux. De deux heures, l’attente se transforme en six heures. L’impatience se fait ressentir, les passagers commencent enfin à râler. Pendant que des jeunes hommes chargent les bagages et les marchandises sur le bus, le chauffeur fait semblant de démarrer le car. Le moteur cale, Je doute de notre départ. Un mécanicien ausculte le moteur, j’entends des coups de marteau. Nouvelle tentative de démarrage, nous partons bientôt, il est 19 heures. Invitation au voyage, entre pannes, arrêts, changements de car, contrôles policiers. 3 jours de galères et de photos, entre prières du matin et pleurs d’enfants. Un voyage solidaire.